Roman : Ma dame de vie
« Quand près de vous les siècles passeront je ne saurais qui vous êtes ni où
vous êtes mes chers compagnons, près des oiseaux, des fleurs et des bêtes ?
Sa tête blottie sur mon épaule. Sa vie contre la mienne. Voilà mon écriture.
Que la course soit longue et bonne. Je n’ai pas envie de me casser la gueule.
Elle a d’adorables mains pour me rattraper. »
Extrait 2003
"J'ai connu Michel Prades il y a très longtemps. Probablement dans une autre vie. Il devait avoir quinze, seize ans. L'âge des dieux. Et j'étais un tout jeune professeur de français. Il n'a pas changé. Malgré la vie. Les aléas. Les blessures. L'accident. Il a toujours cette même fougue, cette même candeur, cette même folie dans ses yeux ronds. Il était fou de littérature, quand je l'ai connu. De poésie. Et de musique. Il était jeune, il l'est toujours. Ce qu'il raconte ici, c'est sa vie. C'est la vie. C'est une femme. Il faut le lire. C'est magnifique. Et bouleversant."
Jean-Luc Hennig, écrivain.